Elle n’a pas encore le coffre pour figurer dans le top 10 des me bloqueilleures compagnies africaines, mais les résultats obtenus depuis 11 ans ajoutés à ses objectifs à moyen et long termes dont le lancement très bientôt du long courrier, montrent que la compagnie nationale ivoirienne veut se positionner comme une entreprise qui compte dans le ciel africain, voire mondiale.
En 11 ans d’activités, Air Côte d’Ivoire a réalisé selon les informations communiquées lors de la conférence de presse du 25 janvier dernier par ses premiers responsables, un chiffre d’affaires tous produits estimé à 992 milliards FCFA et a transporté plus de 6,7 millions de passagers en Côte d’Ivoire et sur certaines destinations africaines. Sa part de marché est estimé à 52% au plan régional, c’est à dire en Afrique de l’ouest, région dans laquelle elle couvre 95% des pays, et du centre. Au plan domestique, la compagnie couvre 5 grandes villes de l’intérieur du pays dont San-Pedro, Yamoussoukro et Bouaké. Elle dispose de sa propre école d’aéronautique dans laquelle 32 jeunes pilotes ainsi que 18 jeunes mécaniciens ont été formés au cours de ces dernières années.
Mais Air Côte d’Ivoire veut aller encore plus loin avec des ambitions plus importantes. La compagnie certifiée IOSA depuis 2017, compte acquérir un Airbus A330 Neo de nouvelle génération et se lancer dans le long courrier sur les destinations de Paris, Beyrouth, Genève, Londres, Washington et Néw York d’ici la fin de l’année 2024. D’ici le 15 Avril 2024, elle va lancer 4 vols par semaine sur Casablanca, une destination beaucoup prisée par les ivoiriens.
A l’horizon 2031, la première compagnie D’Afrique de l’ouest, va augmenter sa flotte en passant de 10 à 18 avions et ses destinations africaines pour passer à 35 contre 25 aujourd’hui. L’entreprise qui emplois directement 568 personnes aujourd’hui va pratiquement doubler son effectif avec une perspective de 1 180 emplois en 2031. En termes de chiffres d’affaires, elle vise 2 249 milliards cette même année là. Tous ces objectifs sont conformes aux ambitions de l’Etat ivoirien, fondateur de cette compagnie en 2012, qui consistent à faire du pays la porte d’entrée et de sortie de toute l’Afrique de l’ouest et du centre vers l’international.
Concernant sa santé financière, les premiers responsables de l’entreprise, en particulier Laurent Loukou, son directeur général, affirme que la compagnie affiche une exploitation positive depuis 2021. Les comptes, quasiment équilibrés en 2022, ont été totalement équilibrés en 2023. Marius Trésor