Fidèle Gboroton Sarassoro, président du Conseil regional du Poro, a signé le mardi 23 Avril 2024 un accord avec la société Netafim pour développer l’agriculture durable dans cette région de la Côte d’Ivoire. Cet accord d’un coût de 25 milliards FCFA, qu’il décrit sur sa page Facebook comme historique, permettra d’aménager des milliers d’hectares de terres à cette fin.
La société Netafim est reconnue mondialement comme l’un des leaders de l’innovation technologique dans l’agriculture. Elle est notamment spécialisée dans l’agriculture de précision avec son système innovant d’irrigation goutte à goutte. Son objectif ultime est d’aider le monde agricole à produire plus avec moins de ressources par la combinaison de l’irrigation de précision, l’expertise agricole et l’innovation. C’est avec ce leader mondial que Fidèle Sarassoro vient de signer pour le compte de sa région un accord de 25 milliards pour développer l’agriculture durable à Korhogo et ses alentours. Il s’agit d’un partenariat public privé.
“Ce partenariat public privé vise à aménager des milliers d’hectares de terres, offrant aux agriculteurs locaux et étrangers un accès aux infrastructures nécessaires”, se précise-t-il. “Avec l’expertise de Netafim, nous visons à renforcer la sécurité alimentaire en Côte d’ivoire et à réduire notre dépendance à l’importation “, poursuit-t-il. Avec ce accord, la région du Poro va louer 70% de ces milliers de terres à des investisseurs privés, notamment étrangers et offrir gratuitement les 30% restants aux populations locales qui vont pouvoir les mettre en valeur avec des productions agricoles permettant de renforcer la sécurité alimentaire. “Ce partenariat demontre notre engagement en faveur du développement durable et de la transformation agricole”, conclura Fidèle Sarassoro Gboroton.
La société Netafim a commencé ses activités en 1965, dans le désert du Néguev en Israël avec pour projet de faire pousser des cultures sur un sol désertique. L’expérience a connu un franc succès et au fil des années la société a renforcé sa crédibilité.
Marius Trésor