Intervenant au cours du point de presse clôturant la sixième édition des rencontres Business to Government (BtoG) qui se sont tenues du 21 au 22 septembre 2022, Mme Fadiga Fofana Mariam a invité les opérateurs économiques installés sur le territoire ivoirien à faire l’effort d’aller à l’information auprès des acteurs de l’administration publique.

Pour Mariam Fofana Fadiga, secrétaire exécutive du comité de concertation Etat – secteur privé (CCESP), il n’est pas juste de penser que l’administration publique reste sourde ou indifférente aux préoccupations des opérateurs économiques. Parfois, ce sont ces derniers eux-mêmes qui ne vont pas à la recherche de la bonne information étatique sur le fonctionnement de leurs activités. La preuve avec l’organisation de la sixième édition des rencontres BtoG la semaine dernière. Les 34 administrations dont 27 du public, et 7 structures privées, mobilisées pour l’occasion ont reçu seulement 350 visites sur deux jours, soit une moyenne de 10 visites par administration. Un bilan qu’on peut juger relativement faible quand on sait le nombre important d’entreprises présentes en Côte d’Ivoire, et surtout que plus de 400 d’entre elles se sont faites enregistrées pour participer à ces rencontres sur une plateforme digitale dédiée.
Prenant à témoins les journalistes présents au point de presse, la secrétaire exécutive a insisté sur le fait que les administrations publiques sont au chevet du secteur privé. « On nous a souvent fait le reproche selon lequel les administrations sont inaccessibles, impossible de les avoir quand on a des préoccupations, etc. Cela n’est pas vrai. La leçon a tiré de ces deux jours, c’est que nos operateurs doivent faire l’effort comme les administrations d’aller vers l’information », a-t-elle conclu.
Elle se réjouit cependant du niveau de satisfaction des opérateurs économiques présents estimé à 100% selon des sondages effectués sur place. Par ailleurs, les points d’échanges dans les box ont porté principalement sur les informations d’ordre générales sur le fonctionnement des administrations présentes. Ensuite viennent les préoccupations sur les procédures liées à la création d’entreprises, foncier, l’accès à la zone industrielle, les marchés publiques, l’accès à la sous-traitance, l’accès au financement, l’accès aux intrants des coopératives agricoles, la fluidité urbaine, le dédouanement, les contrôles, les inspections, les recours en cas de litiges, etc.

Notons qu’à l’issue des deux jours d’échanges, des recommandations ont été faites. Il s’agit, entre autres, de l’augmentation des fréquences de ces rencontres B to G et d’une amplification de la communication autour de cet évènement, ainsi que sa décentralisation à l’intérieur du pays.
Marius Nouza