Dans le cadre de la reprise de ses activités, la Ligue des Jeunes Entrepreneurs de Côte d’Ivoire (LJECI), a organisé une journée de renforcement de capacités au profit de ses membres le samedi 28 Août dernier au Centre Africain de Management et de perfectionnement des cadres (CAMPC).

Leadership et management des ressources humaines, telles sont les thématiques abordées par les experts sollicités par la ligue pour entretenir l’audience composée essentiellement de jeunes entrepreneurs. Créée depuis 2019, cette structure se positionne aujourd’hui comme la principale plateforme d’appui aux jeunes entrepreneurs ivoiriens et de défense de leurs droits et intérêts. Pour elle, la promotion de l’excellence est le gage d’une carrière entrepreneuriale réussie. « Dans notre politique de promotion de l’excellence, nous avons fait appel à des experts qui ont su étoffer les connaissances et les compétences de nos membres participants dans les deux thématiques » a indiqué Ben Aziz Konaté, président et membre fondateur de cette plateforme. Il s’agit de Marc Genot, directeur de la Société Africaine de Plantations d’Hévéa (SAPH) et de Marcus Ziédou, coach en business management et entrepreneur.
Débuté à 08h30, cette journée de formation s’est achevée à 15h avec une remise de présents aux formateurs et une photo de famille. La ligue entend multiplier ce type d’activités en vue de faire performer ses membres dans l’optique de contribuer de manière effective à la promotion et à l’émergence de champions nationaux comme l’a mentionné son Directeur Exécutif, François KOUADIO, en marge de l’évènement.
L’organisation de telles activités de renforcement de capacités est capitale pour la survie des jeunes entreprises. En effet, selon une étude réalisée par le think thank Audace Institut Afrique, les problèmes liés à la formation et aux compétences des entrepreneurs figurent en bonne place des causes de l’échec des jeunes entrepreneurs dans leur environnement interne. L’Etude intitulée « Comment sauver les petites entreprises dans leurs premières années d’existence », cite notamment l’absence de compétence en gestion et management, le déficit de connaissance en gestion financière, la mauvaise conception de la politique marketing et commerciale entre autres.
Marius Nouza