Le protocole d’accord cadre signé le 28 mars entre le gouvernement ivoirien et l’Office chérifien des Phosphates (OCP) S.A, leader mondial dans la production des engrais, prévoit un mécanisme d’accompagnement des start-up ivoiriennes dans le domaine de l’agrobusiness.

L’accord-cadre relatif au développement d’un partenariat stratégique entre le gouvernement ivoirien et la filiale africaine de l’Office chérifien des Phosphates (OCP) S.A, destiné à booster la compétitivité agricole ivoirienne et à renforcer l’impact des politiques de développement local sur les populations rurales, va aboutir à moyen terme à la mise en place d’un mécanisme pour l’accompagnement et le support des startups ivoiriennes pour des investissements en agribusiness en Côte d’Ivoire. C’est le directeur général d’OCP Africa, Mohamed Anouar Jamali lui-même qui l’a annoncé au cours de la cérémonie de signature de l’accord. Pour l’heure on ne connait pas les tenants et aboutissants d’un tel mécanisme, mais on peut considérer que sa concrétisation constituera un ouf de soulagement pour les nombreux entrepreneurs que compte le pays, en particulier les futurs bénéficiaires.
En dehors de ce mécanisme, le tout nouveau partenariat d’une durée initiale de deux ans prévoit prioritairement la mise en œuvre de trois accords spécifiques sur le terrain, notamment le projet riz dans le Nord du pays, la création de 30 centres de services agricoles de nouvelle génération et la cartographie numérique de la fertilité des sols. A cela, il faut ajouter un programme de diffusion des bonnes pratiques agricoles aux coopératives féminines.
Le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture et du développement rural nourrit de véritables espoirs face à ce partenariat avec les marocains. Selon lui, la transformation structurelle de l’agriculture ivoirienne à laquelle va contribuer cet accord, entraînera une augmentation de la productivité agricole et des revenus agricoles qui passeront de 60% à 80% d’ici 2030 et entraînera également une augmentation de la valeur ajoutée et contribuera à la création d’un nombre important d’emplois pour les jeunes et les femmes.
Marius Nouza