De 2020 à 2023, sur les quatre précédentes éditions, les bénéficiaires du projet Women’s hope 2.0 ont, en majorité, été formées aux métiers liés au numérique et à la communication audiovisuelle mais pour cette année, les nouvelles participantes pourront également bénéficier d’une formation pratique en décoration d’intérieur 3D et en design industriel. Cette innovation majeure a été signifiée à l’occasion de la cérémonie d’ouverture relative au lancement officiel de la 5e édition de ce projet.
La cérémonie d’ouverture marquant le lancement officiel de la 5e édition du projet Women’s hope 2.0 s’est tenue, ce mercredi 8 mai 2024, à l’Amphithéâtre A de l’université Félix Houphouët Boigny (FHB) d’Abidjan dans la commune de Cocody, connu sous le nom d’amphithéâtre du district d’Abidjan avec les présences effectives du Dr. Coulibaly Yaya, Secrétaire général représentant le Président de l’université Félix Houphouët Boigny (FHB) d’Abidjan et de Khalil Hesné, Président de la fondation Afrique Soleil par ailleurs, parrain de cet évènement.
Pour cette édition 2024, en plus de former environ 300 bénéficiaires à l’Agence universitaire de la francophonie (Auf) d’Abidjan et à l’université Alassane Ouattara de Bouaké, l’autre innovation majeure est la formation de près de 150 bénéficiaires au niveau de l’université Jean Lorougnon Guédé de Daloa. L’objectif final étant d’amener au bout de cette formation, 450 femmes à bénéficier de compétences pratiques dans les métiers relatifs au design industriel, à la réalisation audiovisuelle et au développement numérique.
Pour Romain Patrick Metoevi, Président de Top Innovation, Organisation de jeunesse spécialisée en éducation/formation, en élaboration de projets professionnels et en égalité du genre, après les avoir formées, il s’agira par la suite de les accompagner afin qu’elles puissent promouvoir davantage leurs compétences désormais acquises au niveau de leurs activités respectives. « Pour appuyer davantage cet élan, elles bénéficieront en outre d’une formation en élaboration de projet professionnel et en entrepreneuriat. Ces formations seront également suivies d’une phase d’accompagnement des bénéficiaires sur une période d’un (1) mois », a-t-il révélé tout en souhaitant de voir ces femmes être complètement autonomes à travers la création de leurs propres entreprises. Ce qui devrait ainsi leur garantir une insertion professionnelle réussie.
Quant à Professeure Jocelyne Bosson, Représentante pays du bureau national de l’Auf à Abidjan, après avoir présenté l’Agence, elle s’est réjouie de voir ce projet être mis en œuvre au niveau de Daloa et de Bouaké. Tout en profitant de l’occasion pour adresser toute sa gratitude, sa reconnaissance et ses remerciements à tous les autres partenaires et entités qui ont décidé, une fois de plus, d’appuyer ce projet, elle a nourri le souhait de voir les bénéficiaires en profiter pleinement. « Notre espoir est de voir toutes ces jeunes filles et femmes manifester d’excellentes compétences dans les domaines précédemment cités à l’issue du lancement de la nouvelle édition de ce projet de formation », a-t-elle précisée.
Pour rappel, le projet Women’s hope 2.0 est porté par Top Innovation, une Organisation non gouvernementale (Ong) accréditée par la Commission nationale ivoirienne pour l’Unesco. Initié par cette Ong, ce projet bénéficie également du soutien de plusieurs partenaires à savoir l’Auf, le bureau de l’Unesco, la Fondation de la Société Générale de Côte d’Ivoire et l’Association ivoirienne des développeurs en Informatique (Aidi).
Cédric Koivogui