Sur cinq récompenses attribuées lors de la quatrième édition du prix BJKD qui s’est tenue le samedi 25 septembre au Radisson Blu Airport, 4 l’ont été à des entreprises non détenues par des ivoiriens dont le grand prix BJKD remporté par la béninoise Tossou Bidosséssi Sonita, avec son entreprise Fenou industries.

La start-up Fenou Industries sort grande Lauréate de la quatrième édition du prix BJKD. Cette plateforme de e-commerce remporte la coquette somme de 25 millions de fcfa et vient ainsi confirmer l’internationalisation de ce prix. Cette internationalisation a une coloration béninoise. En effet, les start-up béninoises se sont bien illustrées à cette quatrième édition en remportant 3 prix sur 5. Ainsi, en plus de Fenou Industries, le 3ème Prix sponsorisée par la BRVM et dédié au développement durable revient à Kiel Bien-être, une start-up dirigée par la béninoise CHABI Célia, avec à la clé, la somme de 10 000 000FCFA. Enfin, le 5ème prix dénommé ADN de la performance revient à Tikry Corenthia Esperanza avec son entreprise Tofidoux pour un montant de 3 millions fcfa. C’est donc un total de 38 millions fcfa que remportent les entreprises béninoises.
Au-delà des béninoises, le burkinabé Traoré Seydou, s’arroge le 2ème prix dédié à l’innovation et sponsorisé par NSIA Fondation et le PNUD avec son entreprise Keneya. Il repart avec la somme de 15 millions de fcfa. Quant aux ivoiriens, ils sont dignement représentés par Egue Essim Aimée Christelle, qui remporte le prix Sodeci de l’entrepreneuriat féminin doté d’un montant de 5 millions de fcfa avec son entreprise Les Beignets de Bassy. Sur dix finalistes, ce sont ces cinq entrepreneurs qui ont convaincu le jury présidé par le Dr Edoh Kossi Amenounvé, directeur général de la BRVM, par la qualité de leur pitch mais aussi la solidité de leurs projets ou start-up.
Organisé cette année sur le thème : « Une jeunesse entreprenante et résiliente dans le contexte de la pandémie de la covid-19 », ce prix annuel vise à participer à la création d’emplois en favorisant l’entrepreneuriat jeunes et à contribuer, de facto, au développement économique et social des pays africains. Après trois premières éditions dédiées exclusivement aux entreprises ivoiriennes, l’internationalisation était un vœu cher au cœur de l’initiatrice du prix, Janine Kacou Diagou. C’est donc un pari réussi avec la participation de plusieurs pays africains, en particulier de l’Afrique de l’ouest et du centre : la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Congo-Brazzaville, le Gabon, le Mali, le Sénégal et le Togo.
Marius Nouza