Onu Femmes et l’établissement financier Fin’elle ont signé le vendredi 29 janvier un accord de partenariat en faveur de l’inclusion financière des femmes entrepreneures en Côte d’Ivoire. Cet accord viendra renforcer l’accès des femmes au financement.

Onu Femmes, l’agence des Nations Unies en charge de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes, s’est alliée à la filiale de la microfinance Cofina, Fin’Elle, spécialisée dans l’accompagnement des femmes entrepreneures afin de favoriser leur inclusion financière. Cet accord a été formalisé le vendredi 29 janvier par Antonia Ngabala-Sodonon, la représentante résidente de ONU-Femmes Côte d’Ivoire et Kady Traoré, la directrice générale de Fin’elle.
A travers ce partenariat, Il est question pour les deux entités d’œuvrer conjointement à la promotion de l’inclusion financière des femmes en côte d’Ivoire. Elles veulent ainsi corriger un paradoxe dans le monde économique. « Bien qu’il soit reconnu qu’une participation économique active des femmes génère plus de richesses et de prospérité pour les sociétés, bon nombre de femmes sont aujourd’hui encore désavantagées par rapport aux hommes dans l’accès aux opportunités économiques, aux informations et aux réseaux d’affaires, ce malgré leurs efforts pour s’imposer dans l’univers entrepreneurial et dans l’agriculture», indique une publication de l’agence Cofina.
Fort de ce constat, le partenariat entre les deux entités vise à accroître les opportunités des femmes entrepreneures et des femmes agricultrices pour un meilleur accès aux financements, aux moyens de renforcement des capacités entrepreneuriales et managériales, au réseautage en Côte d’Ivoire. En termes d’axes principaux de collaboration, le partenariat veut soutenir les initiatives entrepreneuriales des femmes et jeunes filles, à travers le modèle d’accompagnement du Centre des Femmes Entrepreneures, en vue d’améliorer leur bancabilité et accroitre leur éligibilité aux opportunités de financement bancaire. Il veut favoriser aussi l’adéquation entre les offres de financement des institutions financières et les besoins spécifiques des femmes entrepreneures, surtout celles du monde rural agricole. Ce qui permettra d’améliorer l’accès des femmes au financement de manière générale.
Marius Nouza