accelerateurafricain.com ACCELERER LE DEVELOPPEMENT DE L'AFRIQUE PAR L'ENTREPRENARIAT ET L'ACTIVISME SOCIAL
Pour aider la jeunesse africaine à contribuer au développement économique et sociale sur le continent par la transformation des défis locaux en opportunités à impact mondial, la fondation Z Zurich a choisi comme partenaire Junior Achievement (JA) Africa. Le 12 août dernier, à l’ occasion de la journée internationale de la jeunesse, les deux entités ont fait l’annonce du partenariat à Boston aux Etats-Unis.
Selon le communiqué remis à la presse à l’issue de cette annonce, ce partenariat sous forme de subvention qui va durer trois ans permettra à des milliers de jeunes d’accéder aux programmes de JA afin de les guider sur la voie de la réussite, non seulement en tant qu’individus mais aussi en tant que leaders qui influenceront un changement positif au sein de leurs communautés. Le partenariat permettra également à JA Africa d’étendre ses activités existantes dans quatre pays et de lancer des activités dans cinq nouveaux pays. Ce qui fait un total de neuf pays, à savoir l’Ouganda, l’Afrique du Sud, la Côte d’Ivoire, la Tanzanie, le Burkina Faso, la République Démocratique du Congo, le Togo, la Sierra Leone et le Liberia.
Ce partenariat répond à une problématique sur le continent, celle du chômage des jeunes, diplômés ou non. En effet, selon les chiffres de la Banque Mondiale, chaque année, entre 7 et 9 millions d’étudiants africains terminent leurs études sans possibilité de trouver un emploi. Ce qui fait d’eux des entrepreneurs par nécessité, et non par choix. Or, pour réussir en entrepreneuriat, il faut être bien formé, comme l’insinue Simi Nwogugu, CEO de JA Africa. “Beaucoup de jeunes Africains ont l’esprit d’entreprise par nature, mais peuvent être limités dans leur capacité à développer des solutions aux défis qui les entourent et à exploiter la valeur de ces solutions“. Bien former les jeunes, tel est l’objectif du partenariat ZZF-JA.
Il est fait de sorte à donner aux jeunes africains les moyens de réussir à la fois en tant que créateurs d’emplois innovants et en tant que demandeurs d’emplois qualifiés, en suivant la voie la mieux adaptée à leurs réalités économiques. Le partenariat soutiendra la création d’un programme d’études centré sur l’Afrique dont le rôle est de renforcer les capacités de résolution de problèmes et de réflexion des participants afin qu’ils soient en mesure de comprendre les problèmes complexes qui les entourent et de concevoir des solutions durables. Les participants à ce programme bénéficieront du mentorat des employés de Zurich et des alumni de JA Africa tel qu’Iyinoluwa Aboyeji, qui a fondé non pas une mais deux “unicorns” (une start-up privée évaluée à plus d’un milliard de dollars) au Nigeria.
L’avantage pour ZZF de choisir comme partenaire JA Africa, c’est de pouvoir s’appuyer sur les meilleures pratiques en matière d’éducation à l’entrepreneuriat, les programmes d’études, les pédagogies, les modèles de gouvernance efficaces, la collecte de fonds, les communications et la capacité de gestion financière de plus de 100 pays membres de JA, de cinq régions supplémentaires de JA et d’un siège mondial, qui fournissent tous une base solide sur laquelle ce partenariat est construit. “JA est surtout connu pour l’utilisation de volontaires pour offrir des expériences éducatives. Nous sommes très fiers de ce nouveau partenariat, qui offre des interventions et une expertise basée sur les compétences dans le but de créer un avenir meilleur en Afrique, en s’appuyant sur les programmes efficaces que nous avons déjà mis en place avec JA dans le monde entier. L’expertise de la Fondation Z Zurich en matière d’équité sociale et de bien-être mental complète parfaitement les résultats obtenus par JA en matière de renforcement de la résilience et de l’auto-efficacité chez plus de 12 millions de jeunes chaque année’’ se réjouit Grégory Renand, responsable de la fondation Z Zurich.
Selon les estimations, au cours des trois prochaines années, ce partenariat aura un impact sur la vie de plus de 550 000 jeunes dans les neufs pays d’intervention.
Marius Nouza
