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Une coalition de cinq organisations s’est réunie autour d’un partenariat pour créer des opportunités d’emplois et d’entrepreneuriat pour 1 150 femmes ivoiriennes dans le secteur énergétique. Il s’agit de Schneider Electric et sa fondation, la fondation Mastercard, l’Agence américaine de développement international, USAID et l’International Rescue Committee, qui est le coordonnateur de ce partenariat.
Les 1 150 femmes suivront une formation de six mois pour d’acquérir des compétences en tant que commerciales, électriciennes professionnelles et techniciennes.
Ce partenariat existe dans le cadre du « Projet de Renforcement des Opportunités pour les Jeunes (PRO-Jeunes women energy program) » financé en partie par un engagement de 500 000 $US (Environ 270 millions fcfa) de l’USAID à travers le programme Women’s Global Development and Prosperity (W-GDP) du gouvernement américain. Selon le communiqué de presse annonçant la création de la coalition, le programme PRO-Jeunes femmes énergie a pour objectif d’améliorer l’accès à l’énergie pour les communautés marginalisées ainsi qu’à augmenter les opportunités d’emploi pour les femmes ivoiriennes dans cette industrie en pleine expansion.
Le projet vise aussi à contribuer à l’atteinte de l’objectif que s’est fixé la Côte d’Ivoire en matière énergétique, à savoir universaliser l’accès à l’énergie d’ici 2025, en formant des compétences féminines. En outre, l’économie de la Côte d’Ivoire aura besoin de 6 000 MW d’ici 2030, soit 50 % de plus que sa capacité actuelle. Le pays cherche également à jouer un rôle prépondérant en Afrique de l’Ouest, en exportant davantage d’énergie vers ses voisins.
L’implication des femmes dans le secteur énergétique est également importante pour que la majorité de la population ait son mot à dire dans la gestion de ce pan économique comme l’indique Laurent Roussel, Président du cluster Afrique francophone et îles de Schneider Electric. « Bien que cela soit en soi une réalisation importante, nous devons veiller à ce que davantage de femmes soient impliquées dans l’industrie afin que la moitié de la population du pays ait son mot à dire sur la politique énergétique, la tarification et l’accès aux questions liées à l’énergie. »
Pour l’ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell investir dans la femme ne peut être que bénéfique pour l’économie d’un pays. « L’augmentation des opportunités d’emploi pour les femmes est une victoire pour les femmes et une victoire pour l’économie ivoirienne…Les données internationales confirment que l’efficacité organisationnelle – d’une petite entreprise au niveau du gouvernement national – augmente lorsque les femmes sont significativement représentées. ».
Les 1 150 femmes suivront une formation de six mois qui leur permettra d’acquérir les compétences nécessaires pour être employées en tant que commerciales, électriciennes professionnelles et techniciennes. La formation abordera également les obstacles liés au genre qui empêchent les femmes de participer à une industrie majoritairement dominée par les hommes et offrira une composante d’entrepreneuriat pour les aider à accéder au marché du travail.
« Cette initiative concerne l’égalité et l’amélioration de la vie des jeunes femmes. Mais c’est plus que ça. C’est une reconnaissance que la diversité sous toutes ses formes est essentielle pour stimuler l’innovation et apporter de nouvelles façons de penser pour résoudre de vieux problèmes », a déclaré Nathalie Akon Gabala, directrice régionale, Afrique de l’Ouest, du Centre et du Nord, Fondation Mastercard. « Je suis convaincue que les 1150 femmes auront non seulement un impact significatif sur le secteur de l’énergie, mais elles apporteront également des changements significatifs au sein de leurs communautés respectives. »
Marius Nouza
