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Innovation technologique: Malgré les avancées, il reste encore beaucoup à construire

Auparavant 124e sur 129 pays ces dernières années, la Côte d’Ivoire a été finalement classée au 103e rang en matière d’innovation technologique sur le plan mondial, soit un gain de 21 places. Au niveau continental, elle figure parmi les 10 premiers pays africains ayant enregistré des avancées notables dans ce domaine. L’information a été donnée lors d’un panel à l’occasion de la 1ère édition du Marché de l’innovation et de la recherche.

Les panélistes ont fait part de leurs actions en faveur de la recherche et de l’innovation (Photo : JPD)

Sous le thème : « Pôles technologiques, incubateurs et accélérateurs de startups : quel apport dans le renforcement du Système national d’innovation (Sni) », ce panel  du Marché de l’innovation et de la recherche avait pour but d’échanger sur l’apport des structures d’encadrement des start-up au développement du système national d’innovation et des entreprises.

Selon Didier Any, secrétaire général de la Fondation jeunesse numérique (Fjn) en Côte d’Ivoire, ce sont au total 296 projets qui ont été déjà pris en compte par cette fondation. Sur ces 296 projets, une cinquantaine d’entrepreneurs ont ainsi pu bénéficier d’un programme d’accélération. Parmi ces entrepreneurs, quatre d’entre eux ont été lauréats du Prix national d’excellence. En ce qui concerne les critères de sélection par rapport à l’appel à projet initié par la Fondation, celle-ci cible des jeunes ayant un âge compris entre 18 et 40 ans. Ils doivent être de nationalité ivoirienne ou avoir un promoteur jouissant de cette nationalité et leurs différents projets doivent avoir un fort impact social. L’objectif étant de permettre aux startups d’émerger tout en impactant positivement la qualité, voire, les conditions de vie des populations. Tous les secteurs d’activités sont par ailleurs concernés à condition que la composante numérique y soit inclue. Sur 12 mois, les candidats sélectionnés bénéficient d’un programme d’incubation et d’accélération. Ces programmes sont meublés par des séances de formation, de coaching, de mise en relation stratégique et de mentorat. Actuellement, sur la cinquantaine d’entrepreneurs accélérés, près de la moitié sont déjà aux normes. « Ce qui est réellement satisfaisant pour la Fondation jeunesse numérique », a t-il révélé.  

Pour Malik Bakayoko, directeur exécutif du Centre régional d’incubation et d’innovation (C2ri) de la technopole scientifique de l’innovation de l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan, les avancées doivent permettre d’arriver à des résultats concrets de recherche. Parlant de ce centre, il a indiqué que tous les types de projets sont accueillis au sein de cet incubateur situé à Bingerville. Cependant, il faut quand même aller au-delà de cette initiative. « Au niveau des jeunes, il n’y pas beaucoup de projets. Nous n’en faisons pas beaucoup de promotion malheureusement mais nous sommes en pourparlers avec la Direction générale de l’université pour essayer de mettre en place des programmes d’initiation à l’entrepreneuriat (…) volontaire au début et qui puissent être obligatoire à la longue. Nous recevons également des innovateurs et développeurs indépendants c’est- à–dire tous ceux qui travaillent sur des projets innovants en faveur de la communauté. Ils ne sont pas forcément rattachés à l’université soit par un cycle apprenant soit par un cycle enseignant. Nous les accueillons ainsi dans le but de les aider à concrétiser davantage leurs projets », a-t-il signifié.

Les expériences de ces deux centres, montrent qu’il y a encore du chemin à parcourir pour établir un véritable lien entre entreprises et monde la recherche. Ils peuvent s’inspirer du cas français en la matière. Patrick Eparvier de Technopolis group, s’exprimera ainsi sur le modèle français au sujet des clusters et des pôles de compétences.  En France, il y aurait en tout 400 clusters et outils d’accélération des PME. Les clusters sont donc des activités qui apportent des services aux entreprises pouvant porter sur l’ensemble de leurs besoins à travers des actions de mutualisation. Ces actions concernent pratiquement tous les types d’innovation encore appelées pôles de compétitivité…Selon lui, les pays africains pourraient s’en inspirer afin de faire émerger des centres de compétences en leur sein.

Jean-Paul DEMOUSS

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